Selon les termes de l’Assemblée générale des Nations Unies, le vélo est « un moyen de transport simple, accessible, fiable, propre, durable et respectueux de l’environnement qui favorise la bonne gestion de l’environnement et entretient la santé ». Elle salue également un mode de transport qui « donne à l’utilisateur une conscience immédiate de son environnement ».
Nice à Vélo, et les toujours plus nombreux cyclistes niçois, vont fêter cette journée de la bicyclette comme partout en France. Mais à Nice ce sera avec déception et une profonde inquiétude.
Nous souhaitons alerter largement tous les niçois et les métropolitains soucieux de la qualité de vie dans leur ville.
Rappelez-vous, la Métropole Nice-Côte d’Azur a promis de créer 160 kilomètres de nouvelles voies cyclables, dont 75 kilomètres à Nice, d’ici 2026. En 2021 elle en a réalisé 3 au lieu des 20 prévus ! 3 kilomètres d’aménagements, surtout des bandes cyclables, résultat d’arbitrages défavorables au sein de la mairie de la Ville de Nice. Pour ce début 2022, un petit 5 kilomètres de voies a été réalisé dans Nice. On jugeait déjà les objectifs bien en-deçà de ce qui est nécessaire, les kilomètres réalisés ne répondent pas à la nécessité.
Pourtant de très importants travaux de voirie ont eu lieu en 2021 et 2022 : avenue Sainte Marguerite, avenue Brancolar, et auparavant, avenue des Mimosas, par exemple – sans parler du boulevard Carabacel. Voici des voies qui viennent d’être refaites, et sur lesquelles, à ce jour, on ne trouve aucun aménagement cyclable. Tout est fait pour la voiture. Cette absence d’aménagement cyclable contrevient à la loi LOM : tout nouvel enrobé doit offrir un aménagement sécurisant la circulation des vélos. La jurisprudence montre que cette injonction ne souffre pas de dérogations liées à la pente ou liées au trafic. Rien sur ces nouvelles voies ne permet aux cyclistes de se sentir plus en sécurité, surtout en montée. Et ces voies n’ont pas d’itinéraire alternatif pour les cyclistes.
Rouler à vélo à Nice offre une vraie sensation de LIBERTÉ, chacun en fait l’expérience. C’est aussi la façon la plus pratique et des plus économiques de se déplacer. Mais la liberté doit être accompagnée de SÉCURITÉ.
La Métropole doit en tenir compte et se conformer à la loi.