Cher.e.s ami.e.s et adhérent.e.s de Nice à Vélo,
Nice à Vélo est une association apolitique. Cela ne signifie pas que Nice à Vélo ne fait pas de politique. Rappelons que le terme « politique » contient la racine grecque « polis », qui signifie « ville », et la ville est au cœur même de notre action.
Choisir le vélo pour ses déplacements est un acte politique. Défendre le droit de se déplacer en sécurité à vélo est un acte politique. Lutter pour rendre accessible un moyen de transport respectueux de l’environnement est un acte politique. Promouvoir un mode de transport économique, tant pour les individus que pour les collectivités, est un acte politique.
Pour nous, être apolitique signifie être indépendant des partis et des candidats. Indépendant pour défendre nos causes, peu importe qui est au pouvoir. Indépendant pour critiquer les mauvaises décisions, célébrer les bonnes, soutenir les propositions positives et dénoncer celles qui sont nocives.
Cette indépendance est le fruit d’un environnement associatif sain, permettant aux différents groupes de s’organiser pour défendre leurs droits et leurs visions d’un monde meilleur.
Aujourd’hui, lors de ces élections législatives, il ne s’agit pas seulement de l’avenir de nos villes et du droit des cyclistes à se déplacer en sécurité, mais aussi des droits des associations. Nous avons observé, dans certaines villes françaises et pays européens où l’extrême droite est au pouvoir, les répercussions négatives sur les associations qui ne se conforment pas à leur vision.
C’est pourquoi, à l’exemple de la FUB, Nice à Vélo a signé la tribune du Mouvement Associatif contre l’extrême droite. Nous encourageons nos ami.e.s et adhérent.e.s à voter contre le Rassemblement National et ses alliés ce dimanche 7 juillet.
Merci pour votre soutien et votre engagement continu.
Cordialement,
Le CA de Nice à Vélo
Concernant le vélo et la transition écologique des mobilités, les mesures prises par les gouvernements d’extrême droite dans d’autres pays incluent :
- Défense politique de la voiture et de l’automobiliste (Salvini – Italie ; FPÖ autrichien)
- Critique politique du cycliste comme un danger (FPÖ autrichien)
- Défense des énergies fossiles (FPÖ autrichien)
- Développement de nouvelles routes et autoroutes (FPÖ autrichien)
- Suppression des contrôles de vitesse (interdiction des radars en ville « autovelox » par Salvini)
- Rehaussement des vitesses limites de circulation (FPÖ autrichien)
- Opposition politique aux limitations de vitesse en ville (Salvini vs ville de Bologne)
- Modification du Code de la route pour empêcher les collectivités de mettre en place la ville 30 et des pistes cyclables (permission ministérielle de Salvini)
- Réduction, voire suppression des fonds publics pour le vélo (Salvini, FPÖ autrichien)
- Suppression de pistes cyclables (Vox Espagne)
