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Communiqué de presse – pollution anormale de l’air à Nice

Le mercredi 7 février au soir et le jeudi 8 matin, Nice à Vélo a réalisé avec l’association Terre Bleue des mesures de qualité de l’air dans certains secteurs de la ville de Nice où les riverains avaient signalé des nuisances olfactives. Un projet de communiqué de presse avec des imprécisions a été diffusé prématurément le matin du 8 février sans notre validation ; dès que nous en avons pris connaissance, un erratum a été envoyé par Terre Bleue vers 15 h. Ci-dessous la version correcte.

Communiqué de presse rectificatif de Terre Bleue – 08 février 2024

Ce communiqué de presse remplace le précédent, et a l’accord de l’association Nice à Vélo.

Depuis ce week-end, de nombreux signalements de la part de riverains et de commerçants, à l’Est de Nice, nous parvenus et sont parvenus au collectif de cyclistes de Cimiez.

Leur constat : présence de fortes odeurs incommodantes, air pollué. Leur nature n’étant pas définie, les témoignages font état d’odeurs de « pneus brûlés », de « déchets », de « soufre ».

L’amplitude horaire : la nuit et tôt le matin.

Le périmètre concerné, pour l’heure, s’étend de la place du Commandant Gérôme jusqu’au boulevard Carabacel via avenues de Flirey, Ratti, du Béarn, Arènes de Cimiez, de George V jusqu’à rue Ribotti, Tonduti de l’Escarène.

Il est notable que cette zone inclut l’usine d’incinération de déchets, le Port, les grands chantiers en cours de l’Hôtel de Polices et d’Acropolis/coulée verte : y a-t-il un lien de causalité ?

Témoins/victimes de la pollution, nous avons cherché un appareil la semaine dernière puis sollicité Gilles Bogaert (Nice à Vélo) qui en avait un et était en train d’effectuer des mesures. Gilles Bogaert, responsable de la qualité de l’air de l’association Nice-à-vélo qui utilise des capteurs de polluants atmosphériques, et a arpenté ce secteur à l’aide d’un appareil de mesure et regroupant des témoignages des riverains rencontrés. Ceci a été répété ce matin.

Conclusion : Les témoignages indiquent des épisodes puissants de pollution olfactive de l’ordre de l’heure, très tôt le matin, empêchant les gens d’ouvrir les fenêtres, avec des odeurs faisant penser à des produits de combustion ou des composés soufrés. Les mesures effectuées entre l’avenue Georges V et l’avenue des Arènes de Cimiez sont arrivées après les signalements et utilisent des détecteurs de particules ou de COV1. Ceux-ci ne sont pas adaptés à une pollution olfactive telle qu’elle se dessine au fil des témoignages.

Nous avons communiqué les informations à Atmo Sud ainsi qu’à la Métropole Nice-Côte-d’Azur.

Notre requête :
– nous demandons dès à présent l’installation de capteurs dans la zone concernée
– en incluant les établissements scolaires
– afin d’identifier l’origine de la concentration de ces nuisances
– et d’en définir l’impact sur la santé de la population.

  1. NdlR : Composés Organiques Volatils ↩︎
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